Deuxième échange entre artistes, ce jeudi 22 avril. Après quelques rebondissements, la résidence artistique « De la nature » a bel et bien commencé et son premier port d’attache est le local de la Pointe.
Situé 3, rue de la Pointe, ce local est mis à disposition des artistes par la ville de Brest en amont des expositions à la Maison de la Fontaine.
En septembre, la résidence se poursuivra au sein de l’Ex-Cercle naval.
Afin de se présenter les un.e.s aux autres, les artistes ont décidé d’organiser une rencontre virtuelle.
Étaient présents : Élouan Cousin, Badia Larouci, Alix Lebaudy, Marie-Michèle Lucas, Nesrine Mouelhi, Marianne Rousseau, Marie-Claire Raoul, Marieke Rozé et Vincent Lorgeré.
5 minutes/5 images
Chaque artiste a eu cinq minutes pour parler de sa démarche et de ses intentions au sein du projet. Il pouvait accompagner son exposé de cinq visuels.
Les échanges très riches ont permis de mettre en évidence les approches différentes sur la thématique « De la nature » mais également des connexions possibles.
Un commissariat à distance
Badia Larouci, étudiante en master 2, option « Pratiques de l’exposition » (CARE) à l’Académie royale de Bruxelles, sera responsable du commissariat des restitutions et expositions.
Dans un premier temps, elle participera à la résidence à distance et travaillera sur les points suivants :
Intervenir dans le processus de création pour permettre des échanges entre tous.tes ;
Créer des situations où on peut partager, discuter et s’inter-influencer ;
Faire le lien entre les différentes pratiques, créer des ponts, relever des points de convergence en utilisant le texte ;
Mettre en mots ce qu’elle perçoit des travaux, interviewer et mettre ces écrits à disposition de tous.tes.
Dans un deuxième temps:
Venir à Brest et découvrir les sites qui intéressent le projet ;
produire d’autres écrits, des photos, des dessins.
Récits d’exposition
Badia parle de ces « Récits d’exposition » qui utilisent le texte sans faire recours aux images pour décrire et évoquer les expositions.
Des lignes directrices
Nous sommes encore dans une phase d’élaboration des projets, mais des directions commencent à voir le jour. Par exemple, Vincent Lorgeré présente une idée de plaque d’argile sérigraphiée et roulée de telle sorte que plusieurs éléments ainsi assemblés forme une sorte de carotte glaciaire. C’est une recherche que lui et Marieke Rozé aimeraient poursuivre en dialoguant avec le géologue marin Gérard Auffret.
Il évoque aussi les légendes autour du mythe de la sirène ou de la ville d’Ys (Les villes englouties, Mary Morgan, Anatole Le Braz).
Dialoguer avec les chercheur.e.s et les intervenant.e.s
Les artistes sont impatients de rencontrer les chercheur.e.s et les intervenant.e.s extérieure.s pour établir un dialogue constructif et enrichir leurs recherches plastiques.