L'équipe de recherche PANORAMA
PANORAMAPANORAMA
« Physiologie intégrative et adaptation des organismes marins : du gène à la population »
L'équipe PANORAMA est spécialisée en physiologie intégrative, écologie marine et chimie. Elle fait partie du LEMAR, laboratoire des sciences de l’environnement marin, unité mixte de recherche (UMR) qui dépend de l’Université de Bretagne Occidentale (UBO), du Centre national de recherche scientifique (CNRS), de l’Institut de recherche pour le développement (IRD) et de l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (IFREMER). L’équipe de recherche PANORAMA regroupe 39 chercheur.e.s et enseignant.e.s-chercheur.e.s, 30 ingénieur.e.s et technicien.ne.s, 21 doctorant.e.s, 11 post-doctorant.e.s.
PANORAMA ⇒ HABIS ⇒ HABLOOM
Le programme de recherche HABIS fait partie des 37 projets menés par l’équipe PANORAMA. Il intègre l’expérience art et science HABLOOM.
Les co-responsables du projet de recherche scientifique HABIS
Le projet HABIS
Type de projet
National
Financement
ANR
Durée du projet
Début : mars 2023
Fin : février 2027

Harmful Algal Blooms
Dans le cadre du projet HABIS, l’équipe de recherche étudie la vulnérabilité d’espèces de bivalves exploités aux HAB proliférant régulièrement ou émergentes le long des côtes françaises. Notre stratégie repose d’abord sur un large criblage in vitro de la toxicité des HAB par bioessais sur gamètes et larves afin de sélectionner les couples d’espèces HAB/bivalve les plus à risque. Les composés toxiques des HAB les plus toxiques sont recherchés car une partie est encore inconnue. Les mécanismes cellulaires et moléculaires de la toxicité sur la reproduction et le développement des bivalves sont étudiés par une approche de physiologie intégrée du gène à l’individu, sur des géniteurs et leur descendance pour aborder les effets trans-générationnels des HAB. Ces résultats alimenteront des modèles bioénergétiques à des fins de prédiction. Nous menons également dans HABIS des actions de transfert de connaissances et de sensibilisation aux conséquences du changement climatique et de l’empreinte écologique de l’Homme grâce à des cours, de l’art et de la communication vers le grand public et les parties prenantes. Ce projet résolument multidisciplinaire rassemble des chercheurs en biologie et chimie, des partenaires professionnels, et des artistes.
Contexte scientifique et enjeux
Les organismes constituant une partie des écosystèmes marins doivent faire face au changement global tant pour sa composante climatique que pour toutes ses autres composantes anthropiques (polluants, contaminants émergents). C’est particulièrement le cas en zones côtières et estuariennes qui hébergent la majorité des ressources halieutiques et aquacoles. Dans ce contexte, les facteurs environnementaux (température, oxygène, pH, salinité, courantologie, agents contaminants, conditions trophiques) sont susceptibles, seuls ou en interaction (multistress) de modifier le fonctionnement physiologique des organismes, leur fitness (valeur sélective), et de modifier l’équilibre des écosystèmes. Ces équilibres reposent notamment sur des réseaux d’interactions biotiques entre différentes espèces au sein de communautés (ex: interactions trophiques, interactions hôtes-microorganismes). Afin de mieux comprendre et prédire les impacts des forçages environnementaux sur les organismes, il est important de mieux caractériser leur fonctionnement physiologique à l’échelle individuelle, communautaire et populationnelle, et de mieux appréhender leur capacité à procéder à des ajustements phénotypiques (physiologiques et/ou de leur comportement). Cette plasticité phénotypique joue un rôle clé dans les réponses adaptatives des individus. La caractérisation des réponses phénotypiques individuelles en termes de traits d’histoire de vie (ou plus largement de traits biologiques quantitatifs), la définition de leur caractère adaptatif, non adaptatif ou neutre, ainsi que l’étude de la composante génétique des populations constituent des bases essentielles pour prédire, notamment à travers les approches de modélisation (lien avec l’équipe DISCOVERY et l’axe transverse “Couplage observation, expérimentation et modélisation”), l’impact des contraintes environnementales sur l’évolution des populations et sur les interactions biotiques au sein des écosystèmes. L’équipe PANORAMA peut s’appuyer sur des compétences pluridisciplinaires en physiologie, génétique, biochimie, microbiologie, biologie cellulaire et moléculaire pour aborder par des approches intégratives ces thématiques de recherche. En plus des approches observatoires réalisées in situ, l’équipe bénéficie de structures permettant d’expérimenter sur les organismes (microorganismes, bivalves, gastéropodes, poissons) en milieu contrôlé à l’échelle individuelle (structures d’élevages) et maintenant à l’échelle cellulaire (mise en place d’une structure de cultures cellulaires commune à l’équipe).
Instrumentation
Au sein du laboratoire LEMAR, l’équipe bénéficie de nombreux moyens et plateformes techniques de pointe : plateforme acoustique équipée de sondes, plateforme de prises de vue vidéo, plateaux techniques CYTOMER (cytométrie et imagerie en flux, microscopie à épifluorescence), ECOM (analyses chimiques et biologiques des métabolites bioactifs produits par les organismes marins), PACHYDERM (Analyse chimique des paramètres de base de l’environnement Marin, nitrates, nitrites, silicates, phosphates et ammonium, Carbone et azote organique particulaire, Chlorophylle a, Silice biogénique et lithogénique), plateforme Isotope stables équipée de spectromètres gaz de type IRMS, plateforme LIPIDOCEAN qui regroupent des spécialistes possédant une expertise dans l’analyse, la chimie et la biologie des lipides marins base de données MAERL – Moyens Analytiques et Expérimentaux en Réseaux au LEMAR cellule “Développements Codes & Instruments” dédiée à la conception et au développement d’outils technologiques répondant aux besoins variés des chercheurs. L’équipe dispose également des infrastructures expérimentales du LEMAR, situées sur le site de l’IFREMER Centre Bretagne à Brest-Plouzané et Argenton. Ce dernier permet d’étudier les bivalves marins, en conditions contrôlées in vito/in vivo. Enfin, dans le cadre de ses campagnes de terrain, l’équipe de recherche peut disposer de moyens à la mer tels le navire de recherche océanographique L’Albert Lucas ainsi que des compétences de l’équipe de plongeurs scientifiques de l’IUEM.
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