Première rencontre en extérieur dans le cadre de l’exposition Escale #1 — Brest
Le 1er avril dernier nous avons assisté à la première rencontre en extérieur dans le cadre de l’exposition Escale#1-Brest
« Marcher sur l’eau blanche » avec Marie-Claire Raoul
Nous nous sommes donnés rendez-vous à 14h30 à la prairie de Keravilin où nous avons découvert l’installation de l’artiste plasticienne Marie-Claire Raoul. Cette grande installation en saule vivant (mise bout à bout, la structure atteint les 50 mètres !) représente l’étang qui se situait auparavant sur la prairie de Palaren.
C’est en observant d’anciennes cartes de Brest que Marie-Claire Raoul s’est aperçue de la présence de cet étang. Il a probablement existé jusqu’à l’après-guerre, même si l’information est encore à préciser.
Le génie végétal intéresse l’artiste depuis longtemps, elle souhaitait donc travailler avec ce type de structure, qui se renouvelle de lui-même, en continuant son cycle comme dans la nature. On peut d’ailleurs voir que des feuilles commencent à garnir l’installation.
La structure représente donc cet étang enf(o)ui, à une échelle de 1/18ème. Le projet initial prévoyait d’installer la structure sur la prairie de Palaren afin de reconstituer les abords précis de l’étang, cependant le sol ayant été remblayé, il était impossible de planter manuellement les perches de saule à cet endroit. Par ailleurs, le système racinaire du saule qui se développe en profondeur n’aurait pu s’y étendre.
Marie-Claire Raoul a fait appel au vannier osiériculteur Christian Guérin pour le montage de sa structure. La plantation et le tressage ont donc été gérés par Christian Guérin, avec l’aide d’étudiant.es de l’EESAB et de Marie-Michèle Lucas, autre artiste faisant partie du projet De la nature. Le chantier a été relativement court malgré une météo capricieuse.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que la structure intrigue les riverains, ravis qu’une œuvre d’art vienne embellir la prairie. Ils sont d’ailleurs nombreux à nous rejoindre pour poser des questions sur l’installation.
Action performative #1 de Marianne Rousseau au jardin du Conservatoire botanique
Le groupe s’est ensuite rendu au jardin du Stang-Alar pour assister à la performance de Marianne Rousseau.
La performance avait lieu dans les hauteurs du vallon, entouré de verdure. Une petite table ronde est installée, sur laquelle on trouve de nombreuses petites fioles remplies de liquides colorés. Marianne Rousseau apparaît ensuite vêtue d’une blouse blanche, et évolue au sol pour verser le contenu des fioles sur le sol avant de recouvrir le tout de terre.
L’artiste a souhaité créer une performance en lien avec l’univers de l’expérimentation scientifique, tout en usant d’une gestuelle intrigante, rappelant les plantes rampantes.