Chantier « Marcher sur l’eau blanche » de Marie-claire Raoul
Durant trois jours, la prairie de Keravillin, dans le vallon du Stang-Alar, à Guipavas, a connu une activité inhabituelle : en effet, sous l’égide de l’artiste plasticienne Marie-Claire Raoul, Baptiste, Lola, Loïc et Noémie, étudiant.e.s à l’École européenne supérieure d’art de Bretagne (EESAB) située à Brest, et Christian Guérin, vannier-osiériculteur, de Lescouët Gouarec (centre Bretagne), ont érigé une structure de près de trois mètres de haut sur 21 mètres de long. La structure, construite dans le cadre de l’exposition « De la nature. Escale #1 — Brest », qui se déroulera en partie à la Maison de la Fontaine à Brest, symbolise la forme de l’étang qui se situait auparavant à Palaren.
La prairie de Palaren est traversée par le ruisseau du Stang-Alar, qui se déversait autrefois dans l’étang de Palaren avant de se jeter dans la mer au Moulin-Blanc. Cette prairie est en réalité reconstituée sur du remblais. Aussi, il était impossible d’y implanter la sculpture en saule vivant. C’est pourquoi la Direction de l’écologie urbaine de la métropole de Brest a proposé à Marie-Claire Raoul d’installer « Marcher sur l’eau blanche », sur la prairie de Keravilin située à Guipavas sur le parcours du ruisseau du Stang-Alar (qui s’appelait autrefois Dour gwenn, c’est à dire Eau blanche en breton).
En amont du chantier, le débroussaillage de la prairie a été réalisé par une équipe de réinsertion du groupe Sato.
Un grand merci à tous les participant.e.s pour leur aide et leur bonne humeur malgré le temps pluvieux !