Du côté de l’eau blanche : Sculpture végétale, écologie, danse et philosophie
A l’occasion de la FÊTE DE LA NATURE et de la Journée internationale de la biodiversité, l’association Espace d’apparence a donné carte blanche à la plasticienne Marie-Claire Raoul.
L’artiste a invité le public à la rejoindre sur la prairie de Keravilin à Guipavas autour de sa sculpture végétale MARCHER SUR L’EAU BLANCHE.
Tandis que le matin présageait d’une météo pluvieuse, à tel point que l’annulation de la rencontre fut envisagée, le ciel s’est dégagé à partir de midi.
Après la rencontre avec la plasticienne Marie-Claire Raoul et sa présentation de la sculpture Marcher sur l’eau blanche, David Nogués, animateur nature de l’association Bretagne vivante, nous a donné de nombreuses informations sur la faune et la flore typique d’une prairie humide, et les raisons pour lesquelles il est important de préserver ces zones en milieu urbain. Munis de loupes et à l’aide de manuels de botanique, nous avons joué aux naturalistes amateurs et pu identifier des herbes et des fleurs, et quelques insectes. Deux enfants présents lors de cette animation ont dit à leur maman en partant : « C’était drôlement bien ».
Puis, le public a été comme envoûté par la performance de la chorégraphe et danseuse Caroline Denos en résonance avec la sculpture et la nature environnante.
Enfin, le philosophe Yan Marchand, nous a raconté l’importance de l’eau et des sources dans la mythologie de la Grèce antique. Il nous a parlé des divinités marines comme le dieu Pontos ou les déesses Téthys et Métis. Puis, tout en méditant sur le pouvoir de métamorphose de l’eau, il nous a emmené jusqu’au lavoir du vallon, dernière station de cette promenade passionnante. En effet, pour nous adapter aux personnes qui avaient un peu de difficulté pour marcher, nous avons raccourci la balade qui devait se terminer à la cascade du Jardin du conservatoire national botanique. La rencontre s’est terminée à 18h30.
Si les personnes présentes ont trouvé chaque intervention très intéressante, les intervenant.e.s étaient également enchanté.e.s. Ainsi, voici une réflexion de Caroline Denos :
« Venir danser RU (Récit ultérieur) sur la prairie de Keravilin a été une vraie parenthèse de fraîcheur et de ressourcement en pleine nature brestoise !!!! ».