Nous avons eu le plaisir d’accompagner la création et réalisation du projet éditorial FRICTION CÔTIÈRES de Marion Bonjour. Aussi, nous avons souhaité en rendre compte lors d’une rencontre avec le public.

Celui-ci était nombreux ce mardi 14 novembre à Passerelle Centre d’art contemporain pour assister à la présentation.

FRICTION CÔTIÈRES est le fruit des recherches de Marion Bonjour sur le territoire rural et côtier de la région des Abers. Il nous parle des goémoniers et des goémonières, du remembrement, de la sécheresse, de la hausse de la mer et des loyers en Bretagne.

Après avoir présenté son ouvrage, Marion Bonjour a laissé la parole aux trois contributeur.trice.s de l’ouvrage. Tout d’abord la chercheuse géographe Eugénie Cazaux a donné un aperçu de sa thèse au sujet des enjeux immobiliers en zone littorale à l’heure du changement climatique. Puis, Julia Crinon et Loup Ballais ont lu leurs textes Submergé.e et Asec qui sont intégrés à l’édition.

Nous remercions pour leurs interventions :

• Marion Bonjour, graphiste autrice (@marionriotgrrr)
• Eugénie Cazaux, chercheuse géographe au Laboratoire LEGT (Littoral, Environnement, Géomatique, Télédétection) de Brest
• Loup Ballais (@espacesimprevus)
• Julia Crinon (@_concretepoetry).

MERCI également à Passerelle Centre d’art contemporain d’avoir accueilli cette rencontre.

L’ouvrage a été édité dans une version couleurs et une version noir et blanc. Informations et commandes auprès de Marion Bonjour.

La thèse d’Eugénie Cazaux La prise en compte des risques côtiers par les marchés fonciers et immobiliers du littoral français métropolitain : ambivalence de la mer et tentatives de régulation publique du « désir de rivage » à l’aube du changement climatique. est consultable en ligne ICI.

Le projet de recherche Frictions côtières a été mené avec la participation de La Maison des Abers Ti an Aberioù, dans le cadre du dispositif d’ « Aide aux artistes plasticien.ne.s en Bretagne », avec le soutien du Conseil régional de Bretagne.

Crédit photo : La photographie du groupe mise en avant dans cet article a été réalisée par © Eléonore Soliotopoulos Oppermann pour Le Télégramme.
Lien vers l’article du Télégramme du 19 novembre 2023.