Née en 1975 à Avignon. Vit et travaille à Saint-Malo. Titulaire du master 1 en Arts Plastiques à l’Université Aix-en Provence (sujet de mémoire : le visuel et le sonore dans l’art du XXème siècle) et du DNSEP – Ecole Supérieure Nationale d’Art de Cergy-Pontoise (2002). Représentée par la Galerie Ségolène Brossette à Paris.
Laurence Nicola a bénéficié de nombreux séjours en résidence (L’H du Siège, la Malterie, Usine Utopie…) et soutiens pour sa recherche, dont en 2013 celui du Consulat Général de France à Montréal pour le Centre d’Art Est-Nord-Est à Québec. Ses œuvres sont présentes dans la collection vidéo du Conseil Général de la Seine Saint-Denis et l’Artothèque de Bayeux. Sa démarche part d’un investissement du corps dans la matière. La vidéo, la photo, le dessin et l’installation se nourrissent et s’interrogent mutuellement. Invité par Laurent Quénéhen en mars 2019, à présenter une exposition personnelle au Centre d’art Contemporain Aponia de Villiers-sur-Marne, ce dernier dira en parlant de son travail : « Laurence Nicola fait corps avec la nature. C’est le lieu de rencontres incongrues avec les éléments qui l’entourent : des roches, des rochers, des matériaux divers. Elle expérimente des associations de matières inédites et recrée des paysages à vivre, à observer, à ressentir. ».
Du corps au paysage, son regard crée de l’étonnement, du trouble, du mystère. Telle une naturaliste, elle décrypte et révèle la complexité des relations entre les êtres et les choses. Reflets d’une époque où notre rapport à la nature évolue au rythme de l’urgence climatique, ses œuvres nous invitent à regarder le vivant avec une attention fine et à tisser des liens entre intériorité et engagement au monde. Du corps au paysage, l’artiste compose des micro-mondes « écologiques » au sens premier du terme, c’est-à-dire, qui explorent les corrélations entre les êtres vivants et le milieu qui les entoure.